Village de Zigla ou Boala, réserve naturelle de Nazinga

La réserve de Nazingua renferme plus de 400 éléphants et compte ainsi parmi les plus importantes réserves d’Afrique de l’Ouest. Il est possible de dormir sur place en ranch ou simplement d’y passer une journée.

Vous observerez en live les éléphants, les antilopes, les phacochères, singes, crocodiles, nombreuses espèces d’oiseaux, etc… dans leur milieu naturel.  Ne pensez pas tout de suite croiser toutes les espèces recensées. Vous serez forcément en mesure d’observer des éléphants, le reste dépend de votre chance et du temps passé sur place !

Vous aimerez: (ça c'est sûr)
Dormir dans la réserve en écoutant les bruits de la brousse, partir au petit matin surprendre les animaux au bord des mares.
la courtoisie des habitants du village où vous serez installé, leur volonté de vous faire partager leur vie quotidienne. 
Les longues causeries du soir qui vous permettront de mieux comprendre l’Afrique d’aujourd’hui, son développement, ses espoirs. 
L’architecture des concessions qui regroupent les membres d’une même famille. 
Les rites de salutations des villageois lors des entrevues avec le chef. 
La découverte de l'artisanat burkinabé, riche, créatif. Apprendre le bogolan, la teinture sur tissu, participer à la fabrication du beurre de karité. 
Le beau village de Tiébélé dont l'architecture est rehaussée par d'immenses fresques murales à décors géométriques ou représentant la faune de la savane.








source: https://fr.linkedin.com/pulse/d%C3%A9couvrir-au-burkina-faso-franck-delignac

KUNDE 2017: Les nominés

Le jeudi 23 mars à Laïco Hôtel sis à Ouaga 2000, s’est tenue la première conférence de presse de l’édition 2017 des Kundé(cérémonie de récompense des meilleurs artistes burkinabè), évènement qui se déroule le dernier vendredi du mois d’avril de chaque année. Le commissariat général des Kundé piloté par Salfo Soré dit Jah Press a changé la règle cette année en annonçant la liste des nominés par catégorie directement.


Voici la liste des « kundéables » (les nominés) 


Kundé d’or
Dez Altino
Idak Bassavé
Imilo Lechanceux

Kundé du meilleur artiste traditionnel
Madi Zampou
Nana Bibata
Sankuissi Kalambanga

Kundé du meilleur artiste de musique religieuse
Ella Nikièma
Iklass
Sœur Anne Marie Kaboré

Kundé de la meilleure chanson moderne d’inspiration traditionnelle
Basstigoumé (Pamika)
Laawol (Dicko Fils)
Maam la woto (Dez Altino)

Kundé de l’artiste le plus joué en discothèque
Dez Altino
Floby
Imilo Lechanceux

Kundé du meilleur clip vidéo
Mon arobase de Malika
M’Yam de Nabalum
Une minute au village (imilo Lechanceux)

Kundé de la révélation
Nabalum
Qu’on sonne et voix ailles
will be black

Kundé de l’espoir
Nabalum
Will be black
Zanke

Kundé du meilleur featuring burkinabè
Garcon (Daisy Franck feat Don Sharp)
Basstigomé (MALIKA feat Floby)
Ololokje (Ras Ben feat Imilo Lechanceux)

Kundé du meilleur artiste féminin
Idak Bassavé
Natou
Pamika


Prix spéciaux

Kundé du meilleur artiste burkinabè de la diaspora
Beranger Ouédraogo USA
IBK Isabelle Brenda Kaboré (France)
Julie la Perle (France)

Kundé du meilleur artiste étranger vivant au Burkina
Barsa 1er, RCI
Djeff le Massa, RCI
Rose Sabine RCI

Kundé du meilleur artiste de l’Afrique de l’ouest
DJ Mix de la RCI
Fanicko du Bénin
Révolution, RCI

Kundé du meilleur artiste de l’Afrique centrale
Hiro, Congo
Mister Léo, Cameroun
Réniss, Congo

Kundé du meilleur featuring de l’intégration africaine
Awine (Art mélody du Burkina feat Steevo du Ghana)
On se connait (Pamika Burkina Faso feat Rose Sabine de la RCI)
Rouler ( Floby feat Iba One)



Texte pour dessiner la carte du Burkina Faso

Cette manière de faire existait déjà à l'époque ou le Burkina Faso s'appelait toujours la Haute Volta, c'était dans les années. On mettait un petit "V" en bas entre le Ghana et le Togo. 

 Au cours d'une Battue: 10 Bororos, 13 Birifors et 13 Dagaris, ont tués 14 Éperviers, 14 Faucons, 16 Faisans et 16 Ibis. Ils les ont fait frire avec 15 Ignames et 14 Jujubes. 7 Jours plus tard, 7 Mossé et 6 Markas ont tués 6 Lions qui dévoraient 3 Moutons. A 1 Km, 2 Hectomètres plus loin, ils ont abattu 3 Hippopotames et 4 Éléphants; 5 Élèves de notre classe en feraient-ils autant ? 

Malheureusement je n'ai pas eu la chance de le faire mais quand je suis arrivé au pays et voyant les écoliers le faire ça m'avait donné cette envie de refaire mon primaire dans le pays des hommes intègres. 





Provinces et Régions du Burkina Faso

Le Burkina Faso est subdivisé en 13 régions administratives et territoriales, elles-mêmes divisées administrativement en 45 provinces et en départements, ou territorialement en communes urbaines ou rurales. 

Chaque région est administrée par un Gouverneur installé dans la capitale de région

Chaque province est administrée par un Haut-Commissaire installé dans la capitale de la province. Ces deux responsables sont nommés par l'Etat. 



LES REGIONS
 
  1. le SAHEL : regroupe le Soum, l'Oudalan, le Seno et le Yagha (nord est du pays).
     
  2. l'EST : regroupe la Gnagna, le Komondjari, le Gourma, le Kompienga, le Tapoa (sud-est du Burkina Faso, la région est bordée par le Niger et le Bénin).
     
  3. le NORD : regroupe le Yatenga, le Loroum, le Zondoma, le Passoré (zône nord du pays, début de la zone sahélienne, bordé par le Mali).
     
  4. le CENTRE NORD : regroupe le Namentenga, le Sanmatenga et le Bam (elle est bordée des trois régions précédentes).
     
  5. le PLATEAU CENTRAL : regroupe le Ganzourgou, l'Oubritenga, et le Kourweogo (elle se situe juste sous le Centre Nord).
     
  6. le CENTRE : ne regroupe qu'une province : le Kadiogo avec sa capitale Ouagadougou (en plein centre du pays).
     
  7. le CENTRE EST : regroupe le Kouritenga, le Boulgou, et le Koulpelogo (bordée au sud par le Togo, au nord par le Plateau Central, au nord-est par l'Est).
     
  8. le CENTRE SUD : regroupe le Nahouri, le Zoundweogo, et le Bazega (elle borde le Ghana).
     
  9. le CENTRE OUEST : regroupe la Sissili, le Ziro, le Sanguie, et le Boulkiemde, (elle borde le Ghana et trois régions : le Centre Sud, le Nord et la Boucle du Mouhoun).
     
  10. la BOUCLE DU MOUHOUN : regroupe le Sourou, le Kossi, le Banwa, le Nayala, le Mouhoun et les Balé. (elle est bordée au nor par le Mali, des Hauts-Bassins au sud-ouest et du Centre Ouest).
     
  11. le SUD-OUEST : regroupe le Ioba, la Bougouriba, le Poni et le Noumbiel (elle est bordée par le Ghana et la Côte d'Ivoire).
     
  12. les HAUTS BASSINS : regroupe le Kenedougou, le Houet, et le Tuy. Sa capitale est Bobo Dioulasso,2ème ville du pays.(elle est bordée à l'ouest par le Mali, au sud par les Cascades, au nord par la Boucle du Mouhoun).
     
  13. les CASCADES : regroupe le Sindou et la Comoe. (elle est bordée par le Mali et la Côte d'Ivoire).

   
LES PROVINCES ET CHEFS LIEUX
 
  1. Province des BALE - Chef-lieu : Boromo
     
  2. Province de BAM - Chef-lieu : Kongoussi
     
  3. Province du BANWA - Chef-lieu : Solenzo
     
  4. Province du BAZEGA - Chef-lieu : Kombissiri
     
  5. Province de la BOUGOURIBA - Chef-lieu Diebougou
     
  6. Province du BOULGOU - Chef-lieu Tenkodogo
     
  7. Province du BOULKIEMDE - Chef-lieu Koudougou
     
  8. Province de la COMOE - Chef-lieu Banfora
     
  9. Province du GANZOURGOU - Chef-lieu Zorgho
     
  10. Province de la GNAGNA - Chef-lieu Bogande
     
  11. Province du GOURMA - chef-lieu Fada N'Gourma
     
  12. Province du HOUET - Chef-lieu Bobo Dioulasso
     
  13. Province du IOBA - Chef-lieu Dano
     
  14. Province du KADIOGO - Chef-lieu Ouagadougou
     
  15. Province du KENEDOUGOU - Chef-lieu  Orodara
     
  16. Province du KOULPELOGO - Chef-lieu Ouargaye
     
  17. Province du KOUMANDJARI - Chef-lieu Gayeri
     
  18. Province du KOMPIENGA - Chef-lieu Pama
     
  19. Province du KOURITENGA - Chef-lieu Koupela
     
  20. Province du KOURWEOGO - Chef-lieu Bousse
     
  21. Province de KOSSI - Chef-lieu Nuna
     
  22. Province du LERABA - Chef-lieu Sindou
     
  23. Province du LOROUM - Chef-lieu Titao
     
  24. Province du MOUHOUN - Chef-lieu Dedougou
     
  25. Province du NAHOURI - Chef-lieu Pô
     
  26. Province du NAMENTENGA - Chef-lieu Boulsa
     
  27. Province du NAYALA - Chef-lieu Toma
     
  28. Province du NOUMBIEL - Chef-lieu Batie
     
  29. Province de l'OUBRITENGA - Chef-lieu Ziniare
     
  30. Province de l'OUDALAN - Chef-lieu Gorom-Gorom
     
  31. Province du PASSORE - Chef-lieu Yako
     
  32. Province du PONI - Chef-lieu Gaoua
     
  33. Province du SANGUIE - Chef-lieu Reo
     
  34. Province du SANMATENGA - Chef-lieu Kaya
     
  35. Province du SENO - Chef-lieu Dori
     
  36. Province de la SISSILI - Chef-lieu Leo
     
  37. Province du SOUM - Chef-lieu Djibo
     
  38. Province du SOUROU - Chef-lieu Tougan
     
  39. Province du TAPOA - Chef-lieu Diapaga
     
  40. Province du TUY - Chef-lieu Hounde
     
  41. Province de YAGHA - Chef-lieu Sebba
     
  42. Province du YATENGA - Chef-lieu Ouahigouya
     
  43. Province du ZIRO - Chef-lieu Sapouy
     
  44. Province du ZONDOMA - Chef-lieu Gourcy
     
  45. Province du ZOUNDWEOGO - Chef-lieu Manga


Les Bobo


D'origine mandée, habitant la région de Djenné, les Bobo ont été refoulés par les conquérants Soninké, puis Bambara dans la zone où ils vivent actuellement.
Vers le XVe siècle, les Bobo Dioula (groupe Koulango arrivé de Djenné) s'installèrent aussi  vers Bouna et Bondoukou. Morcelés en village, jamais regroupés en confédérations, les Bobo ont su néanmoins rester indépendants de leurs puissants voisins du Mali et du Mossi. Toutefois, ils ont dû subir pendant des siècles les razzias des Songhaï, des Soninké et des Dioula. Pendant la Première Guerre mondiale (1914 1918), les Bobo se révoltèrent contre les colonisateurs français, qui réprimèrent violemment cette révolte armée. Les Bobo font partie du groupe mandé (avec les Dioula). Leur
domaine s'étend de Djenné (Mali) à Bobo Dioulasso (Burkina Faso). On constate que l'ensemble des Bobo occupent un vaste quadrilatère, à cheval sur les territoires de Burkina Faso et du Mali, limité à l'est par la Volta Noire, à l'ouest par le Bani (affluent du Niger), au nord par les falaises de Bandiagara et, au sud, par les régions de Koutiala et Sikasso.
Masque BWA

L'appellation Bobo est peu claire. Les ethnologues ont alimenté la confusion en distinguant Bobo Oulé ou Tara, Niénigué, Bobo Gbé ou Kian, Bobo Fing, Bobo Dioula. Les Bobo Oulé ainsi que les Niénigué sont des Bwa ; ils sont installés au Burkina Faso, au nord-est de Bobo-Dioulasso, au sud et au nord de Dédougou et débordent sur les confins maliens. Quant aux Bobo Gbé , ils n'existent pas et sont sans doute des Bwa abusivement différenciés de leurs congénères.Les Bobo Fing, de langue mandé, sont totalement différents des Bwa, et seuls le voisinage et un mode de vie comparable peuvent expliquer l'erreur des ethnologues. Les Bobo Fing s'appellent eux-mêmes Bobo et sont les seuls authentiques Bobo ; ils habitent Bobo-Dioulasso et la frontière du Mali. Ce sont des agriculteurs sédentaires qui cultivent le mil et le sorgho et pratiquent un élevage d'appoint.



Les Bobo sont des agriculteurs, ils cultivent surtout le petit mil et le sorgho rouge qui sont des plantes sacrées. Ils cultivent aussi le coton. Il existe aussi des forgerons et des griots qui appartiennent à des castes mais qui sont considérés ni comme supérieurs ni comme inférieurs mais juste différents. Le forgeron est considéré comme étant le premier homme créé et qui a le privilège de manier le feu. Le griot manipule la parole considérée comme étant aussi importante que la maîtrise du feu et qui sont deux éléments particulièrement importants pour la vie religieuse. Forgerons et griots sont considérés comme étant les médiateurs de la remise des fautes et offenses de n’importe quel membre ou groupe d’individus de la société.


Le roi des Bobo-Mandarins ,
Sa Majesté Djamanatigui Sidiki Sanou
La société bobo est divisée en plusieurs castes endogamiques : les Bobo ou agriculteurs, les griots, les forgerons et les commerçants dioula ; seuls ceux-ci sont musulmans. Il n’existe pas de pouvoir centralisé comme chez les Mossi. L’autorité est assurée par les chefs de lignage qui sont les descendants des fondateurs des villages. Les lignages constituent des clans qui ont une devise, des interdits (animal ou végétal) et un nom. Les interdits claniques prennent position sur les mariages entre membres de clans différents. Le chef d’un village, composé en règle générale de plusieurs lignages, est un prêtre qui joue le rôle d’intermédiaire entre ses ancêtres et les vivants. Les membres les plus âgés des
lignages constituent le conseil des anciens qui assiste le chef du village dans ses décisions. L’initiation dure 15 ans, répartie en 4 classes d’âges. Presque adolescents, les jeunes initiés apprennent dans un endroit sacré de la brousse que les masques sont portés par les hommes du village. Ils promettent alors de garder ce secret et de ne pas en faire la révélation aux femmes et aux non-initiés. Les jeunes initiés doivent mâcher une feuille d’un costume de feuille d’un homme masqué pour rentrer en communion avec Dwo.

Un forgeron dans son atelier

Les Bobo croient en l’existence d’un dieu suprême nommé Wuro. Les mythes de la genèse ne sont connus que par les vieux sages. Wuro est un dieu dualiste qui recouvre le village et la brousse, la nature et la culture, les animaux sauvages et domestiques. A la fin des temps de la genèse, Wuro se retira et laissa aux hommes son fils Dwo (le masque) qui est considéré comme une parcelle de Wuro et qui est chargé d’aider les hommes et de jouer le rôle d’intermédiaire entre Wuro et les hommes. Wuro a deux autres fils qui sont Kwere (la foudre) qui punie et Soxo (l’esprit de la brousse, c'est-à-dire de la nature sauvage). Dans chaque village des autels leurs sont construits. Les forgerons sont les prêtres du culte de Dwo. Les masques permettent de perpétrer les traditions, leur usage est appris aux jeunes garçons lors de leur initiation. Les esprits de la brousse et les ancêtres, en particulier le fondateur du village, reçoivent des sacrifices. De nombreux cultes sont dédiés à la pluie.


Masque anthropomorphe

Masque anthropo-zoomorphe
Masque zoomorphe (oiseau)

Masque zoomorphe (buffle)


La richesse touristique principale ne se visite pas : elle réside dans le mode de vie des bobolais et dans l’ambiance simple et détendue qu’on trouve dans la ville.
La visite des multiples sites mérite pour autant d’y consacrer un peu de temps. En premier lieu, la vieille mosquée est certainement le plus beau joyau architectural de la ville. Elle peut être vue en accompagnement
Vue de la a vieille mosquée
d’une visite de Dioulasso- Bâ, le vieux quartier de Bobo et de sa marre aux crocodiles.
Le centre Muraz avec son architecture soudanaise regroupe également plusieurs beaux bâtiments, mais qui n’ont pas vocation à être visités puisqu’il s’agit d’un centre de recherche médicale. La gare ferroviaire vaut également le détour.
Pour les visiteurs friands de musées, il existe un musée provincial sur la place de la Nation et le musée de la musique au bout du boulevard de la Révolution à proximité du stade. Si le premier manque singulièrement de contenu, le second est relativement bien conçu et les commentaires éclairent la visite de manière instructive.
centre muraz

source: http://historia-mundi.forumculture.net/
             http://www.culture.gouv.fr/
             http://www.art-africain.fr/
             https://fr.wikipedia.org
             http://www.bruno-mignot.com/