Le lac de Tengrela: Faites y un tour

Le lac de Tengrela situè à 9 km de Banfora en suivant la direction des pics de Sindou est un lac connu pour ses hippopotames . Vous pourrez y faire un tour en pirogue sur le lac afin d'observer de plus près les hippopotames car ils y sont à quelques coups de pagaies (taxe de 2000F et guide obligatoire), et ils y reposent tranquillement toute l’année.Un campement du nom de "le Rencart" (3000F/nuit, avec matelas et moustiquaire) situé au bord du lac (Il est vraiment face au lac) vous permettra de profiter vraiment du calme de l'endroit, des couchers et levers de soleil depuis votre chaise !!












Le village de Koro

Situé à environ 15 kilomètres  à l'extérieur de Bobo-Dioulasso, sur la route conduisant  à Ouagadougou, Juste avant l'agglomération de Bobo Dioulasso,le village de Koro , ce petit village unique perché sur un éperon de granit est assez agréable et mérite d’être visité. Il est divisé en deux parties distinctes : celle des forgerons chargés de fabriquer les outils nécessaires aux cultures et celle des paysans chargés de cultiver les champs.
 Le village de Koro (c'est à dire "le sage"), faussement appelé troglodyte, aurait été créé il y a plusieurs siècles par un chasseur appelé Guenelou Sanou, pour se mettre à l'abri des bêtes sauvages et des guerres et serait formé à l'origine du regroupement de trois villages.

Le rocher le plus haut permet une vue très large et ainsi de voir venir l'ennemi. C'était aussi l'occasion de donner des nouvelles aux autres villageois.
A l'origine, seul le village d'en bas existait ; il a fallu ensuite se réfugier dans le village perché en période de troubles.
Au XXème siècle, entre la fin de la colonisation et la fin des bêtes sauvages ; les habitants ont commencé à redescendre car l'eau et les terres agricoles se situent en bas de la colline.
 
Un campement a été construit au pied de la colline. Il coûte 2500 francs par personne et par nuit.
Il y a l'eau au puits mais ni électricité ni restauration (pas de maquis à proximité, tout juste un marché Bobo à plusieurs kilomètres : il faut amener sa nourriture et de quoi la cuire).
Demander au guichet d'entrée où on achète les billets.
On peut loger jusqu'à 10 personnes dans les bâtiments ; mais il est également possible d'amener sa tente.

Si vous êtes un fan du tourisme ou de passage au pays des hommes intègres, faites un tour dans ce  village traditionnel bobo de Koro sur ce surplomb rocheux. Vous pourrez notamment avec les explications d'un guide local, observer l'architecture traditionnelle et l'organisation sociale des lieux.

Vous pourrez également observer le fétiche de Kor, qui protége les jumeaux. On y fait un sacrifice une semaine après la naissance de jumeaux avant que leurs noms soient donnés ; 

Vous pourrez également visiter l'endroit où les hommes se rencontrent pour discuter des problèmes. Seuls les hommes sont censés entrer dans cette zone. Voici une photo:


 Le village de Koro: la destination à ne pas manquer.


Une drôle de tradition : Au Burkina Faso, la plaisanterie fait partie de la vie quotidienne

La parenté à plaisanterie (rakiré chez les Mossis) joue un rôle important dans le maintient et le renforcement de la cohésion sociale et est l’unique pratique qui permet qu’aucune parole ou qu’aucun comportement ne vexe, l’essentiel est de ne pas verser le sang. C’est le seul moyen qui permet à un clan, une famille d’adresser des injures, des moqueries à un autre clan ou famille sans que cela ne vexe personne.

Au Burkina Faso, la parenté à plaisanterie est héritée de l'histoire pré-coloniale. En fonction des ethnies, ses origines sont multiples. La relation s'est instaurée parfois lors de conflits au travers d'alliances guerrières, comme entre les mossis et les samos. Parfois elle s'est développée entre des peuples aux modes de vie différents. C'est le cas par exemple entre les bobos, sédentaires cultivateurs, et les peuls, nomades éleveurs.
Différentes études sociologiques appuient l'idée que la parenté à plaisanterie constitue un rempart aux conflits ethniques au Burkina Faso : « La stabilité sociale est jusqu'ici une réalité unanimement constatée et reconnue au Burkina Faso comparativement à d'autres points de l'Afrique où les guerres ethniques emportent des milliers de vies humaines. On l'impute moins à l'action politique qu'à la force d'institutions traditionnelles comme l'alliance et la parenté à plaisanterie », pour Alain Joseph Sissao, sociologue burkinabé, chercheur à l'Institut des Sciences des Sociétés à Ouagadougou.(wikipedia.org)
 
Quelques exemples de Parenté à plaisanterie au Burkina Faso:
Cette liste n'est pas exhaustive. 

Ethnies concernées/ Ethnies alliées
Bissa/ Gourounsi, yarcé, Samo
Birifor /Lobi, Goin, Dafing
Bwaba /Peul, Sembla, Dafing
Bobo-Dioula/ Peul, Sembla, Dafing
Bozo/ Dogon
Dafing ou Marka/ Peul, Bobo-Dioula, Bwaba
Dagara/ Siamu, Sénoufo, Goin
Djan/ Gouin
Dogon/ Bozo
Fulsé/ Gourounsi, Gourmantché, Bissa
Gourounsi/ Bissa, Yarcé, Djerma
Gourmantché/ Yadcé, kotokoli, Djermas, Peuls, Dagomba
Gouin/ Lobi, Djan, Dagara,
Diouala/ Lobi
Lobi/ Dioula, Goin, Birifor
Mossi/ San, Samogho
Peul/ Bobo mandarè, Yarcé, Bamabara, Marancé, Dioussambé, bwaba/, Bobo Dioula, Markas
Pougouli/ Dagara, Peul, Goin,Bwaba, Turka, Sénoufo
San/ Mossi, Bissa
Sénoufo/ Dagara, Lobi, Djan
Sembla/ Toussian, Bobo-Dioula, Bwaba
Siamu/ Djan, Lobi, Dagara, Pougouli
Toussian/ Sembla, Lobi, Dagara
Turka/ Dagara, Lobi
Vigué/ Peul, Bwaba
Winy/ Peul, Bissa, Goin,Lagana, Djerma
Yana /Zaoose (Diabo)
source image: burkinatourism.com

Organisation mondiale du tourisme

L'Organisation mondiale du tourisme (OMT) (anglais : World Tourism Organization (UNWTO)) est une institution spécialisée des Nations unies destinée à promouvoir et développer le tourisme. L’OMT joue un rôle dans la promotion du développement du tourisme responsable, durable et accessible à tous, en veillant tout particulièrement aux intérêts des pays en développement.
L’Organisation encourage également l’application du Code mondial d’éthique du tourisme pour s’assurer que les pays membres, les destinations touristiques et les entreprises du secteur maximisent les effets économiques, sociaux et culturels positifs de cette activité et en recueillent tous les fruits tout en réduisant au minimum les répercussions négatives sur la société et sur l’environnement.
Son siège se situe à Madrid en Espagne et ses langues officielles sont l'anglais, l'arabe, l'espagnol, le français et le russe.
Lors de sa troisième session qui s'est déroulée à Torremolinos en Espagne en septembre 1979, l'Assemblée générale de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) décide d'instituer, à compter de l'année 1980, une journée mondiale du tourisme à célébrer le 27 septembre de chaque année par des manifestations adaptées au thème choisi par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil exécutif de l'OMT.
Cette date a été retenue parce qu'elle marque un échelon important pour le tourisme mondial : l'anniversaire de l'adoption des Statuts de l'OMT le 27 septembre 1970.
Le principal objectif de la Journée mondiale du tourisme est de faire prendre davantage conscience à la communauté internationale de l'importance du tourisme et de sa valeur sociale, culturelle, politique et économique.

 Les membres sont les suivants (entre parenthèses, la date d'entrée dans l'OMC) :