A l’époque les colons français, ne se sentant pas en sécurité dans la région, forcent les populations locales à creuser ces galeries dans la colline. L’objectif est d’en faire une forteresse imprenable pour protéger les officiers français des guerriers Lobi aux flèches meurtrières. Commencée en 1900, elle a été opérationnelle en 1914.
Il s'agit ni plus ni moins d'un bunker construit sous une colline boisée. Abandonnée pendant longtemps, elle a été réaménagée en 1992. Elle est désormais ouverte au public.
Un siècle plus tard, il est toujours difficile, pour le touriste de passage, de se repérer dans les nombreuses galeries de la grotte. Pour cause, outre la salle des officiers, on ne dénombre pas moins de 9 dortoirs de sentinelles et 8 dortoirs d’officiers, tous reliés entre eux par des tunnels plus ou moins importants. Un dispositif de sécurité très élaboré donc, et renforcé par une tranchée, creusée autour de la grotte, et toujours visible aujourd’hui.
On ne peut qu’être admiratif devant le travail réalisé par ces hommes, dans des conditions que l’on sait difficiles. L’histoire même de la grotte militaire de Diébougou en fait donc un lieu à connaître, faire connaitre, et bien sûr entretenir. C’est là justement l’objectif de l’association APROTOUR/PAC (Association pour la promotion d’un tourisme responsable et la promotion artistique et culturelle).
Source: www.lefaso.net
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